L’histoire :
Jeanne commence à entendre le tic-tac de son horloge interne. Elle a 33 ans, après une vraie relation qui vient juste de se terminer, mille questions se posent alors : sur le couple, celui des ses copains, celui de ses parents, celui de ses copains déjà parents, sur ce désir d’être mère, de donner la vie, et de ceux qui n’en n’ont pas envie, celle qui recourent aux FIV, celle qui a une endométriose, et elle, qui décide de faire un bébé toute seule.
Mon avis
Ce roman je l’ai dévoré. Je le trouve dans l’air du temps. Je me suis totalement attachée à Jeanne, à son parcours de femmes. Être une femme seule, ne nous empêche pas de vouloir et faire un enfant.
Elle nous montre la volonté de ces femmes modernes, d’un nouveau siècle, qui veulent assouvir leur désir de maternité, même sans père.
En même temps, comme elle l’écrit: Ne pas avoir de père, c’est mieux que d’avoir un père absent. Donc pourquoi ne pas faire un bébé toute seule, quand on le désir, alors qu’il y a beaucoup de mère célibataire qui ne le désirait pas mais dont le papa est partit, je suis bien placée pour comprendre son choix. Elle sait ce qu’elle veut.
J’ai beaucoup aimé le style d’écriture. Tout le long du livre, Jeanne parle à son bébé, prend soin de ce bébé qui « n’existe » pas encore. Du coup ça permet de rentrer dès les premières pages dans l’histoire. J’ai dévoré ce roman, tellement la lecture est fluide. L’humour et la franche camaraderie sont au rendez-vous.
Réflexion
En lisant le livre, je me suis posée la questions à plusieurs reprises : Qu’est ce que j’aurais fait à la place de Jeanne? Une fois le livre finit je n’ai toujours pas la réponse, mais je sais une chose c’est que j’aurais été réglo direct avec le ou les mecs quitte à passer pour une folle.
J’espère qu’avec mon avis sur ce roman, tu le rajouteras à ta pile à lire.
89 mois
288 pages, 14,90€, parution le 4 mai.